Appel aux Dons pour GAZA
Cette semaine, notre dépêche s’ouvre sur l’action – menée conjointement avec l’ABP Liège et le CVDT – visant récolter des fonds pour Gaza.
Depuis 2007, GAZA est sous blocus total et sa situation humanitaire déjà précaire a été aggravée par 11 jours de conflit: bombardements intenses qui ont détruit des bâtiments publics, des services publics vitaux, des écoles, des maisons ciblées, destruction du seul centre de traitement du Covid-19, nombre élevé de morts et de blessés graves dont beaucoup d’enfants (Voir l’article de Maha Hussaini & Mohammed al-Hajjar), maison de la presse détruite, … Voilà le triste bilan actuel !
Nous espérons pouvoir distribuer ces fonds (BE12 634223810192) à 3 associations, lors d’une mission à Gaza organisée par L’ABP régional de Liège, en août 2021: l’association HANAN, l’Union des Comités des Femmes Palestiniennes à Gaza et ANMEL Centre de Soutien Psychologique aux enfants traumatisés à Beit Lahia (Gaza).
« Il y a un cessez-le-feu : la situation est réglée, non ? »
Eh bien non, malheureusement ! Il ne s’agit que d’un emplâtre sur une jambe de bois, une façade politique. Nous vous en parlions dans une précédente dépêche, les agendas politiques des différents partis sont en passe de récolter les fruits de cet affrontement armé pour ensuite reprendre de plus belle leur opposition.
Prenons, par exemple, les dirigeants politiques israéliens : depuis les élections du 23 mars – et ce malgré de nombreuses tractations – l’actuel premier ministre Benyamin Netanyahou a été incapable de constituer une coalition gouvernementale. Fracas ce mercredi, une alliance improbable entre l’extrême droite de Naftali Bennett et le centriste Yaïr Lapid a été constituée ! Leur objectif commun : détrôner Benyamin Netanyahou … Ce dernier est en effet accusé, outre de corruption, de faire sombrer Israël dans la haine, la division et l’extrémisme (Voir l’article de Richard Silverstein). Mais son successeur sera-t-il meilleur ? Pas si sûr : Naftali Bennett, le potentiel futur premier ministre, est associé au mouvement juif orthodoxe nationaliste, lequel s’efforce d’étendre les frontières de l’État d’Israël pour des raisons théologiques. Et de déclarer :
« Si nous capturons des terroristes, nous n’avons qu’à les tuer … J’ai déjà tué beaucoup d’Arabes dans ma vie, ça ne me pose aucun problème »
Bref, on comprend aisément pourquoi la situation semble loin d’être réglée …
Dans l’autre camp, les Palestiniens entendent bien continuer le combat, au nom de la survie. Nakba de 1948, opération « Bordure protectrice » de 2014 (Voir l’article de Asma Alghoul), les évènements semblent se répéter encore et encore. Ce rêve de Yasser Arafat, leader palestinien, n’est donc pas encore près de se réaliser :
« L’établissement d’une société progressiste ouverte à tous les Palestiniens est sûrement une meilleure solution que celle qui consiste à rejeter “les Arabes dans le désert” ou “les Juifs à la mer” »
(Extrait du livre, Le Fatah : La Révolution palestinienne et les Juifs)
En vrac, dans le monde arabe et ailleurs …
Égypte: Héritage en demi-teinte d’une révolution au travers un roman (Voir l’article de Léa Polverini).
France : Alors que les questions d’intégration (Voir l’article de Samia Lokmane), d’antisémitisme ou d’islamo-gauchisme (Voir la vidéo de Oumma) divise toujours l’Hexagone, un reportage sur un résistant pro-Palestine dérange (Voir l’article de Marina Da Silva).
Liban : Situation sociale entre élections anticipées (Voir l’article de Jeanine Jalkh) et « carte Al-Sajjad » pour les plus démunis (Voir l’article de Muriel Rozelier).
Maroc : Grève de la faim de deux journalistes marocains détenus à Casablanca (Voir l’article de Lucile Daumas).
Pays du Golfe: Douloureux retour au pays des travailleurs migrants, venus d’Afrique et d’Asie (Voir l’article de Sebastian Castelier).