Conférence-débat :
« La politique des grandes puissances à l’égard des conflits au Moyen-Orient »
Le Docteur Kamal Bayramzadeh, expert des crises et conflits armés au Moyen-Orient. Enseignant et chercheur en Relations Internationales à l’Université de Liège, CEFIR et à Paris 13,CERAP, il est Docteur en Sciences Politiques/Relations Internationales de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).
Vendredi 25 novembre 2016
à 20h au CCAPL
rue Henri Orban, 1
4030 Grivegnée
Le Moyen-Orient occupe une place cruciale dans la politique internationale. Durant la guerre froide, la compétition entre les deux grandes puissances avait entraîné un équilibre de forces parmi les États phares de la région. Mais depuis la fin du bipolarisme, une nouvelle forme de rapports de force est apparue entre l’Iran, l’Irak, l’Arabie Saoudite et la Turquie. Le renversement des talibans en 2001 et l’invasion de l’Irak en 2003 par les États-Unis ont contribué à la redéfinition des rapports de force. L’une des conséquences de ces événements a été la montée en puissance de l’Iran et de la Turquie. L’arrivée au pouvoir de l’AKP en 2002 a contribué, pendant quelques années, à l’amélioration des rapports bilatéraux dans le cadre de la nouvelle politique étrangère. Mais le déclenchement du conflit en 2011 en Syrie a fait apparaître des divergences importantes. La poursuite du conflit en Syrie et en Irak a entraîné des impacts sécuritaires sur les relations turco-iraniennes à l’aune de l’émergence des nouvelles menaces dans un Moyen-Orient caractérisé par la crise de l’État-nation, les poussées migratoires, la montée en puissance kurde, le retour du tribalisme, et la menace posée par les organisations terroristes transnationales. Dans ce nouveau contexte, le Moyen-Orient est confronté, d’une part, à une lutte hégémonique entre les puissances régionales et, d’autre part, à la montée en force des acteurs non-étatiques. En ce qui concerne les puissances mondiales, la continuité des conflits en Syrie et en Irak a aggravé les tensions entre les États-Unis et la Russie, qui ont des divergences d’intérêts sur l’avenir du régime syrien. Par conséquent les divergences entre les grandes puissances ont donné une dimension mondiale au conflit syrien.
Article de Kamal Bayramzadeh sur le sujet http://popups.ulg.ac.be/1784-6390/index.php?id=723
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