En vrac dans le Monde Arabe et au Moyen-Orient…
Afghanistan : Une fois n’est pas coutume, nous vous emmenons plus à l’est, en Afghanistan. Ce 15 août, le régime taliban fêtait les trois ans de son retour au pouvoir. L’occasion de tirer un bilan :
Belgique – Palestine : Comme vous l’a souvent relayé, le système hospitalier gazaoui est à genoux. Plusieurs pays européens, dont la Belgique, ont ainsi proposé de prendre en charge les soins d’enfants aux pathologies graves.
Djibouti : Voilà bien un petit pays du Monde Arabe dont on parle peu ! Situé dans la Corne de l’Afrique, il est la porte d’entrée vers la mer Rouge.
Or, bien que la presse en parle peu, le pays n’en est pas moyen un point géostratégique important :
Iran : Le monde est toujours dans l’expectative de la réponse que la République islamique donnera aux attentats menés sur son territoire.
Ce lundi, les renseignements américains ont alerté contre une attaque iranienne « significative » contre Israël, possiblement dans le courant des prochains jours (Voir l’article de l’AFP). Malgré les nombreuses sollicitations occidentales, le nouveau président iranien – Massoud Pezeshkian – a affirmé que son pays avait le « droit de répondre » à toute agression contre lui.
« La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté, (…) et elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes », a d’ailleurs appuyé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani (Voir l’article de l’AFP).
Dans le reste du Moyen-Orient, la population n’a pas caché sa colère à la suite de l’assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en Iran, ainsi que d’un responsable militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, au Liban.
Israël – Palestine : Les paradoxes se poursuivent dans la région.
Côté israélien, si l’on affiche un calme assumé face à la possible riposte iranienne, on masque le mal-être d’une partie de sa population.
De plus, dans une provocation que l’on ne peut imaginer fortuite, le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben Gvir, s’est rendu sur l’esplanade des Mosquées (Jérusalem-Est) afin d’y prier (Voir l’article de l’AFP).
L’allié américain, quant à lui, prône l’apaisement diplomatique tout en approuvant un plan de vente d’armement à hauteur de 20 milliards de dollars, avec l’État hébreu (voir l’article de l’AFP).
Le Hamas, de son côté, ne fait pas exception au comportement paradoxal des acteurs de la région : après avoir réclamé l’application du plan Biden pour une trêve à Gaza, le mouvement a cependant continué à viser les grandes villes israéliennes.
Les négociations ont désormais repris à Doha, avec les négociateurs israéliens, mais sans le Hamas qui a annoncé boycotter la réunion.
Malheureusement, comme toujours, ce sont les civils qui pâtissent de ces jeux politiques…
Liban : En ce mois d’août, le Pays du Cèdre commémore le triste quatrième anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth. À cette occasion, nous vous relayons un documentaire (disponible en libre accès sur Youtube) retraçant la révolution née en octobre 2019 et ravivée par la catastrophe du 4 août 2020 :
Soudan : Pendant ce temps, un autre conflit se poursuit ! Il s’agit de celui qui oppose l’armée soudanaise et les Forces de Soutien Rapide (FSR).
La communauté internationale – sous l’impulsion des États-Unis et de l’Arabie Saoudite – poursuit ses efforts afin de faire aboutir les pourparlers de paix :
Tunisie : Si la Belgique a eu chaud cette semaine, ailleurs dans le monde – comme au Maghreb – les sécheresses et désertifications progressives ont d’ores et déjà d’importantes conséquences environnementales.
C’est le cas en Tunisie par exemple, où l’eau vient à manquer dans certaines régions.
Au volet politique, c’était le droit des femmes et de leur liberté d’expression qui était au cœur des rues de Tunis cette semaine :
Yémen : Cette semaine, l’actualité yéménite n’est pas empreinte de conflit armé. Elle en reste néanmoins dramatique : des inondations ont en effet emporté maisons et infrastructures, déjà fortement endommagées par la guerre civile.
Les prévisions sont sérieuses quant aux conséquences du changement climatique dans la région et les politiques d’urbanisme ou de gestion des inondations, bien en deçà de ce qu’exige la situation (Voir l’article de Lutf Al-Sarary).