En vrac dans le Monde Arabe et au Moyen-Orient…
Arabie Saoudite – France : Cette semaine, le président français Emmanuel Macron était en visite officielle en Arabie saoudite, où il a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane (Voir l’article d’Arab News).
Bien que cette visite ait un objectif économique, les deux dirigeants ont également la situation politique actuelle au Moyen-Orient. Ils en ont profité pour annoncer de concert l’organisation, en juin 2025, d’une conférence en vue de la création d’un État palestinien (Voir l’article de France Info & de l’AFP).
Égypte : Le pays se mobilise lui aussi au regard de la situation à Gaza. Alors que la dimension humanitaire dans l’enclave est plus critique que jamais, l’Égypte organisait ce lundi une conférence internationale :
États-Unis – Monde arabe : Depuis l’officialisation de sa victoire, Donald Trump prépare intensément sa nouvelle administration. Parmi les nommés, on retrouve Massad Boulos qui sera – dès janvier – le conseiller principal pour les affaires arabes et du Moyen-Orient (Voir l’article de Ray Hanania).
En guise de présentation, Donald Trump a expliqué que « Massad est un avocat accompli et un leader très respecté dans le monde des affaires, avec une vaste expérience sur la scène internationale. […] Il est un défenseur de longue date des valeurs républicaines et conservatrices, un atout pour ma campagne, et il a joué un rôle déterminant dans la création de nouvelles coalitions avec la communauté arabo-américaine. […] Massad est un négociateur et un partisan inébranlable de la PAIX au Moyen-Orient. Il sera un ardent défenseur des États-Unis et de leurs intérêts, et je suis heureux de l’avoir dans notre équipe ! »
Israël – Liban : À peine quelques jours après sa signature, le cessez-le-feu est déjà remis en cause ! Chaque camp accuse l’autre de ne pas respecter les closes de l’accord :
La trêve est donc extrêmement fragile et les menaces en cas de reprise fusent déjà.
Pour n’en citer qu’une : Israël a menacé son voisin de pénétrer « plus en profondeur » dans le pays si la guerre devait reprendre (Voir l’article de l’AFP).
Israël – Palestine : Bien qu’Israël ait signé une trêve à sa frontière nord, le conflit avec le Hamas à Gaza est loin d’avoir pris fin.
Le nord de l’enclave est méticuleusement détruit et ses habitants poussés à quitter les lieux.
De plus, des ONG, dont l’UNRWA et World Central Kitchen, ont annoncé suspendre leurs opérations après la mort de plusieurs de leurs collaborateurs et le pillage de leurs convois d’aide humanitaire.
Le Hamas s’est, lui aussi, manifesté cette semaine.
Premièrement, en diffusant la vidéo d’un otage israélien encore en vie. Ce dernier appelle – entre autre – à faire pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahu sa libération :
Ensuite, en annonçant qu’un accord aurait été conclu avec le Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, au sujet de la formation d’un comité chargé d’administrer la bande de Gaza après la guerre (Voir l’article de l’AFP). Selon les premières informations communiquées par les négociateurs, ce comité serait composé de dix à quinze personnalités non affiliées à l’un ou l’autre mouvement. Une fois constitué, ce comité aurait autorité sur toutes les affaires relatives à l’aide humanitaire, à l’éducation, à la santé, à l’économie et à la reconstruction, en coordination avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne à Ramallah.
Libye : Porte ouverte sur la Méditerranée, l’actualité rapporte des attaques et des enlèvements de migrants dans le pays.
Une embarcation de fortune a ainsi été prise pour cycle cette semaine, avec pour conséquence l’enlèvement de femmes et d’enfants :
Maroc : Cette semaine se clôture Festival de Marrakech dont l’édition est placée sous le signe de l’audace et de la diversité.
Syrie : Après plusieurs années de gel, le front s’est réveillé sous les assauts du groupe militaire rebelle et antigouvernemental HTS (هيئة تحرير الشام, Hay’at Tahrir al-Sham, litt. : Organisation de libération du Levant).
Le groupe enchaîne les victoires – Alep, Hama et peut-être Homs dans les prochaines heures – face à une armée régulière syrienne qui semble en difficulté sans ses soutiens iraniens et russes, eux-mêmes même occupés sur d’autres fronts (Voir l’article de l’AFP).
